jeudi 15 mars 2012

Marre de cette société de machos

Il est nécessaire de changer la grammaire. Les chemins du féminisme sont aussi ceux de la désobéissance du langage. à lire NICOLE PRADALIER dans le Sarkophage de février/Avril 2012.

Rappel : le masculin remporte sur le féminin depuis 500 ans, c'est un curé qui l'a décidé.


Lu sur le net.
Je transgresse les règles élémentaires pour dire « elles » quand la majorité d'une classe est féminine. Je biffe les phrases où le mot homme exprime l'ensemble de l'humanité. Cela va des droits de l'homme auxquels je réponds par l'affichage systématique de la déclaration des droits de la femme d'Olympe de Gouges, au vocabulaire technique comme « le remplacement des hommes par les machines » que je change en « remplacement des personnes par les machines », etc.
 Les programmes et lectures imposés en seconde oublient les femmes. Exemples : Smith, Ricardo, Schumpeter, Durkheim, Weber, Tocqueville, Marx, Keynes. Cherchez l'erreur !
Où sont les femmes ? Mais où sont passées Rosa Luxemburg, Harriet Martineau, Jane Marcet, Mme Taylor, Mary Paley, Hannah Arendt, Joan Robinson, Simone de Beauvoir, Elisabeth Badinter, voire d'ailleurs Madame de Sévigné qui aurait tant à nous apprendre ? Et bien d'autres encore.
En écoutant la radio au petit-déjeuner, les informations sportives concernent à environ 90% les sports masculins ! Sans compter que beaucoup d'émissions de TV comme C dans l'air, Ripostes, sont envahis d'hommes et d'hommes ! Et la femme pense qu'elle vit tellement le réel qu'elle n'a pas besoin de reconnaissance, elle sait qu'elle vit. Quand elles atteignent l'âge de la retraite, beaucoup ne sont pas déçues car la société reconnaissante leur offre le minimum vieillesse !
Alors, oui, merci Mary Robinson (ancienne présidente irlandaise) pour cette simple affirmation lors de la commémoration de la déclaration universelle des droits de l'Homme :
« Je dois avouer que je préfère l'expression “droits humains” ; c'est plus moderne. »

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